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Lettre d’amour
Écriture sur un document

La réconciliation par une
approche symbolique

Pour renoncer à la douleur d’une rupture, d’un deuil ou d’un conflit, deux méthodes sont proposées. Toutes deux doivent être réalisées dans un état de quiétude, décidés à retrouver notre joie de vivre.

La première consiste à visualiser la personne qui nous a quittés

. Respirons et détendons-nous

 

Accueillons les sentiments qui émergent : tristesse, impuissance, peur, colère, culpabilité ou regrets. Prenons une feuille et confessons par écrit ce que nous voulons qu’elle entende et qui est resté en suspens, par manque de confiance, par gêne ou du fait d’une séparation précipitée et non souhaitée.

 

L’exercice écrit terminé, relisons pour être sûrs qu’il ne manque rien. Si nous sommes troublés, conservons la lettre. Il est indispensable de s’en libérer avec conviction. Le temps chronologique est nécessaire à la maturation.

 

Quand nous nous sentons prêts, reprenons les écrits au calme et relisons-les. C’est alors que nous décidons, si nécessaire et si cela est possible, de transmettre cette lettre à la personne, en la réécrivant peut- être au préalable, avec application, sans colère et à la première personne du singulier :  "je" et non "tu". Le "tu" interprète, accuse, déforme, blesse et bloque toute communication.

 

Ensuite, plions cette feuille et glissons-la dans une enveloppe.

 

Nous pouvons aussi remettre nos écrits entre les mains du destin dans une boite aux lettres extérieure, en y inscrivant son prénom, tout simplement, méthode très efficace. Nul besoin d’y préciser l’adresse. L’énergie libérée s’envole et le champ vibratoire modifie les comportements, celui de son destinataire et le nôtre.

 

Suite à cette démarche, nous serons surpris par notre attitude, totalement différente, en revoyant la personne. Une force inestimable nous emplira. L’écriture devient quasi-indispensable pour guérir d’une perte, d’une séparation ou d’un deuil. C’est un baume et un remède contre toute la négativité.

Le renoncement consiste à mettre un terme à ce qui nous cause d’innombrables et incessants tourments. C’est avoir le courage de s’affranchir de toute dépendance à l’égard des causes mêmes du mal-être. (…) Renoncer, c’est avoir la force, le courage et l’audace de dire Non à ce qui nous fait souffrir. C’est prendre une décision, une orientation et la mener jusqu’au bout. (…) Le renoncement est un acte libérateur et non une contrainte déchirante. » Matthieu Ricard

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