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S'affranchir de la peur et
du mental conditionné

Nous mettons fin à une pensée quand nous la suivons jusqu’au bout. Les ingrédients majeurs de la peur sont le désir, la comparaison et le temps psychologique. Ils maintiennent une tension insupportable. Admettre l’état dans lequel nous sommes, c’est-à-dire, « J’ai peur, je suis inquiet, stressé » permet de l’observer calmement.

Extrait du livre : Ouvre ton cœur pour que triomphe la vie

Nous mettons fin à une pensée quand nous la suivons jusqu’au bout

L’idéal est une illusion, une construction mentale qui rend malheureux. Le désir, qu’une situation se produise, la peur de perdre ce que nous avons ou qu’un projet ne puisse se concrétiser, génère des perturbations, un mal être, des ruminations qui peuvent tourner à l’obsession. À ce désir s’ajoutent inévitablement, des attentes et des frustrations. Ne pas céder ni anticiper, c’est se faire confiance et agir avec ce sentiment.

Dès lors que nous accordons une attention à ce que nous nommons « la peur », nous entrons en communion avec ce ressenti, agissons avec cette émotion, et de fait, elle disparaît.

Exemple : la peur de parler devant un public, un groupe ou d’amorcer une conversation.

Pourquoi pense-t-on que si l’on était différent, et donc quelqu’un d’autre, nous vivrions mieux, plus à l’aise, plus performant ? Pourquoi ne pas accepter ce que nous sommes afin d’y apporter une amélioration ? Mentir aggrave le sentiment de mésestime qui nous habite. Se surveiller afin d’être  parfait  selon l'idéal alimente le stress.

Nous perdons notre énergie à composer un personnage que nous ne sommes pas et nous souffrons. Admettre avec le sourire que nous rougissons, que nous bégayons, que nous sommes impressionnés devant un public, que nous avons peur de perdre l’être aimé, que nous ne savons pas quelque chose met un terme au stress que nous cultivons, libère et rend heureux. Il faut du courage pour reconnaître ses difficultés. C’est ainsi qu’elles disparaissent.

Notre beauté intérieure c’est aussi notre fragilité. La peur comme la joie, la tristesse ou la colère font aussi partie intégrante de notre humanité. La regarder, l’expérimenter, amène une solution adaptée grâce aux ajustements réalisés. Nous avons tous les mêmes peurs. Seule change la manière de les aborder.

Se familiariser avec le contenu de la pensée

Assimiler de nouvelles compétences, comme par exemple, passer le permis de conduire, apprendre à nager ou une nouvelle langue, s’acquiert avec le temps et la répétition. L’audace et le courage triomphent toujours ! Parce que nous voulons atteindre l’objectif fixé, vaincre l’émotion, nous acceptons de multiplier les exercices, de trébucher, commettre des erreurs, malgré les difficultés rencontrées. Nous recommençons avec l’appréhension plus ou moins présente. Elle diminue au fur et à mesure que nous nous familiarisons avec le fait.

Conscients que la pensée peut bloquer, elle sera apprivoisée avec délicatesse. « Si j’ai peur de me noyer, je peux essayer de mettre les pieds dans l’eau, me promener au bord, puis me baigner dans une eau un peu plus profonde, puis apprendre à nager. » Exposons- nous devant la situation anxiogène, elle perdra en intensité et disparaîtra en renouvelant l’exercice.

C’est en voyant et en connaissant la peur, le chagrin ou tout autre état avec une présence chaleureuse, non réactive et sans jugement que leur nature s’atténue, s’affaiblit pour enfin disparaître.  Jon Kabbat Zin

Meilleures amies

La peur fait souffrir, apprivoisez-la !

La répétition et l’effort juste, c’est-à-dire l’action que l’on peut exercer sans trop de tension, sont les garants d’excellents résultats. L’adaptation d’un individu à son milieu se fait en deux temps, une phase d’accommodation qui modifie la perception, puis une phase d’assimilation où s’instaure une nouvelle représentation d’un objet, d’une situation ou d’une personne. Expérimentalement prouvé, le ressenti s’affaiblit si nous nous y confrontons pendant quarante-cinq minutes. Les quinze premières minutes sont les plus difficiles car les pensées se bousculent et l’émotion est vive, mais la demi-heure suivante permet de s’accommoder de la situation pour enfin mieux l’assimiler.

 

Petite fille priant
La visualisation créative

 La visualisation 

  créative  

Une préparation mentale

Très intense, cette technique de relaxation diminue la peur jusqu’à l’éliminer. Celle-ci devient une alliée pour libérer le potentiel créatif illimité qui est en nous. Sachant que le mental ne fait aucune différence entre une action réelle ou imaginaire, il convient de modifier la croyance enfermée comme une vérité. L’urgence est de mettre fin à la peur qui paralyse. Déterminés à surmonter l’obstacle, nous allons revivre l’incident avec un maximum de précisions. Le désir de réussir doit être plus grand que la peur. Aussi, la préparation est capitale. Pour cela, avant d’amorcer l’exercice, il est important de réaliser une profonde relaxation. Calmons notre respiration tout en imaginant la scène. Détendus, visualisons-nous devant l’élément phobique et sourions car il ne peut rien nous arriver. Créons l’ambiance que nous souhaitons voir se réaliser et répétons l’exercice autant de fois que nécessaire.

La répétition est indispensable afin que le cerveau enregistre dans sa base de données les informations nécessaires pour agir et sentir que l’exercice est réussi. Ne nous en privons pas. L’entraînement est fondamental. Maintes fois, représentons-nous la scène où nous y arrivons avec succès. Puis, retrouvons-nous à l’endroit où l’incident a eu lieu. En conscience, restons-y quinze minutes maximum. Concentrons-nous sur la respiration. Observons- nous : remontons sur le vélo, la moto, le cheval, asseyons-nous sur le siège de la voiture et restons-y sans trop bouger, respirons quinze autres minutes puis décidons de reprendre l’exercice une prochaine fois. Mais n’attendons pas. D’abord par la visualisation puis par la mise en situation. Nous serons enveloppés d’une extraordinaire force divine ! Effectuons le même exercice pour chaque peur.

Marcy BALBOA

C’est en voyant et en connaissant la peur, le chagrin ou tout autre état avec une présence chaleureuse, non réactive et sans jugement que leur nature s’atténue, s’affaiblit pour enfin disparaître.  Jon Kabbat Zin

Meilleures amies

La peur fait souffrir, apprivoisez-la !

La répétition et l’effort juste, c’est-à-dire l’action que l’on peut exercer sans trop de tension, sont les garants d’excellents résultats. L’adaptation d’un individu à son milieu se fait en deux temps, une phase d’accommodation qui modifie la perception, puis une phase d’assimilation où s’instaure une nouvelle représentation d’un objet, d’une situation ou d’une personne. Expérimentalement prouvé, le ressenti s’affaiblit si nous nous y confrontons pendant quarante-cinq minutes. Les quinze premières minutes sont les plus difficiles car les pensées se bousculent et l’émotion est vive, mais la demi-heure suivante permet de s’accommoder de la situation pour enfin mieux l’assimiler.

 

C’est en voyant et en connaissant la peur, le chagrin ou tout autre état avec une présence chaleureuse, non réactive et sans jugement que leur nature s’atténue, s’affaiblit pour enfin disparaître.  Jon Kabbat Zin

Meilleures amies

La peur fait souffrir, apprivoisez-la !

La répétition et l’effort juste, c’est-à-dire l’action que l’on peut exercer sans trop de tension, sont les garants d’excellents résultats. L’adaptation d’un individu à son milieu se fait en deux temps, une phase d’accommodation qui modifie la perception, puis une phase d’assimilation où s’instaure une nouvelle représentation d’un objet, d’une situation ou d’une personne. Expérimentalement prouvé, le ressenti s’affaiblit si nous nous y confrontons pendant quarante-cinq minutes. Les quinze premières minutes sont les plus difficiles car les pensées se bousculent et l’émotion est vive, mais la demi-heure suivante permet de s’accommoder de la situation pour enfin mieux l’assimiler.

 

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