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Une paix intensément vivante...

Le silence

Chaque fois qu’un silence vous entoure, écoutez-le. Remarquez-le tout simplement.  Eckart Tol

Le silence peut faire peur. Baigné dans un bruit constant, l’être humain s’est coupé de sa véritable nature. Le bruit et l’agitation sont recherchés comme une prison dorée, au point que le silence semble étrange et inconfortable. Certaines personnes le fuient. Elles allument la télé tout au long de la journée, mettent de la musique pour ne pas se retrouver sans sonorité.

 

Permanent, le bruit abîme la santé, altère le sommeil, la concentration, augmente le stress et les maladies.

Alors le silence réconforte, apaise et régénère. C’est au moment du coucher qu’il représente le plus une menace et devient anxiogène.

 

La quiétude et la paix constituent notre vraie nature. Le silence réduit le stress et la fatigue, soulage les tensions du corps et de l’esprit. Il est indispensable de pratiquer le silence régulièrement. Tout comme le sommeil, le silence restaure.

Afin d’apprécier le silence, moment précieux de recueillement, et de s’y familiariser, nous devons lui consacrer une place et du temps. Commençons par ne pas allumer la télé ou ajouter une musique de fond lorsque nous sommes seuls.

 

Observons notre ressenti. Que se passe-t-il ? Voyons combien de temps nous pouvons rester en notre unique compagnie. En général, si l’angoisse survient, elle ne dure qu’une quinzaine de minutes. Les quinze minutes suivantes permettent de nous accommoder du sentiment de peur, de le choyer et de ne faire qu’un avec l’émotion qui subit alors une formidable transformation. La confiance grandit. Recommençons cette expérience jusqu’à ce qu’elle soit totalement réussie. Rechercher une présence n’alimente que frustration et insatisfaction. Celle-ci, aussi délicieuse soit-elle, finira toujours par décevoir. Elle ne peut contenter nos attentes fluctuantes et changeantes. Si pour l’instant, il est difficile de réaliser l’exercice, reconnaître cette difficulté rend plus indulgent à l’égard des autres. Leur compagnie sera mieux appréciée.

Le souffle, notre refuge

Quel que soit l’événement,  où que  nous soyons, il est possible de retrouver son calme dès qu’apparaît une tension, un stress ou une appréhension. Le souffle est notre seul refuge.

Inspirons profondément et amplifions la respiration en conscience. Imaginons que nous inondons notre corps d’air comme une bouteille se remplit d’eau. Spontanément, l’air insufflé gonfle d’abord le ventre, « le fond de la bouteille se remplit » et, dans un second temps, les poumons se gorge d’air naturellement.

 

Lorsque nous expirons, nous visualisons le même procédé : les poumons se vident dans un premier temps, puis le ventre se dégonfle. Posons les mains sur l’abdomen et la poitrine pour mieux percevoir le mouvement.

 

Une fois la technique bien assimilée, pour amplifier la respiration et se détendre davantage, comptons jusqu’à deux, respectons le temps d’arrêt naturel puis expirons lentement en comptant également jusqu’à deux.

 

Augmentons les temps si nécessaire : compter trois « inspire », puis trois « expire ». N’hésitons pas à accompagner chaque inspiration d’une visualisation : une lumière étincelante pénètre toutes les parties du corps.

 

Posons notre attention sur le souffle qui nous apaise et, pour chaque tension ressentie, accélération du cœur, fourmillement ou mains moites, excès de transpiration, contraction sur nos cervicales, respirons. Le corps lâche prise et se détend.

 

Que nous visualisions une situation ou la vivions, cet exercice est puissant.

 

Poursuivons l’exercice avec une inspiration en trois temps, suivie d’une expiration plus longue en six temps, totalement décidés à célébrer la vie comme un cadeau !

Marcy Balboa

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